- Citation :
- MOTION DE REJET PRÉALABLE
Présentée par M. François de Cazeneuve, député PCR de la région Celte
Vu le projet de loi déposé par M. le député Récit;
Vu l'article 26 alinéa 3 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, traité international signé et ratifié par l'Etat de Karnazie, qui dispose que: "Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfant;
Vu l'article 1er de la constitution, qui dispose que: "Elle garantit l'inviolabilité de la dignité humaine, la liberté et
l’égalité des droits des individus sans distinction d’origine, de race
ou de religion";
Vu l'article 54 de la constitution, qui dispose que: "Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur
publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve,
pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie.";
Vu l'article L151.1 qui dispose que: "L'Etat proclame et respecte la liberté de l'enseignement et en garantit l'exercice aux établissements privés régulièrement ouverts";
Vu l'article L151.4, qui dispose que: "Les établissements d'enseignement général du second degré privés peuvent obtenir des communes, des départements, des régions ou de l'Etat des locaux et une subvention, sans que cette subvention puisse excéder le dixième des dépenses annuelles de l'établissement. Le conseil académique de l'éducation nationale donne son avis préalable sur l'opportunité de ces subventions";
CONSIDÉRANT que le projet de loi de monsieur le député Récit est contraire à l'article 26 Alinéa 3 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme;
CONSIDÉRANT que le projet de Loi de monsieur le député Récit est considéré comme anti-constitutionnel, puisque en contradiction avec l'article 1er et l'article 54 de la Constitution de Karnazie;
CONSIDÉRANT que le projet de loi de monsieur le député Récit est considéré comme en contradiction avec les articles L151.1 et L151.4;
REJETTE préalablement à sa présentation le projet de loi déposé par M. le député Récit.
EXPLICATION SOMMAIRE
Par la suppression des subventions de l'Etat ou des administrations territoriales aux établissements privés, on institue une discrimination entre les enfants scolarisés dans le public et dans le privé. Par ailleurs, ce projet de loi est contraire aux dispositions non pas d'un texte, mais de trois, préalablement cités. En conséquence de quoi, il ne peut être voté et appliqué par l'Assemblée Nationale de Karnazie et l'Etat de Karnazie.