Le lundi 4 Mars, le député (PCR) François de Cazeneuve était en déplacement avec son équipe et le député (PCR) Giraud dans deux établissements de l'enseignement privé: le lycée Notre-Dame de la Résurrection, et le lycée agricole Laïc de Celtigua. Accueilli par de nombreuses personnalités locales, comme le maire (PCR) de Celtigua, il a tenu à assurer son soutien à ces établissements menacés par un récent projet de loi déposé par le député Récit( MSR).
Un parent d'élève, inquiet, lui a demandé ce qu'il "comptait faire pour aider ceux qui ne sont ni riches ni extrémistes, qui souhaitent juste faire profiter leurs enfants d'une éducation plus personnalisée".
Se voulant rassurant, le député de Cazeneuve a assuré qu'il "resterait durant toute la durée de la lutte contre ce projet à [leur] côtés, vous ne devez pas baisser les bras, si nous devons saisir les instances de contrôle constitutionnel nous le ferons. Ce texte de loi est contraire à tous les Principes Karnaziens, et n'a pour seul but que de faire de la politique sans tenir compte des intérêts des élèves et des parents d'élèves". Isolé même au sein de son parti, le député de Cazeneuve a de nouveau apporté une indéfectible preuve de son engagement aux côtés de ses administrés, malgré les pressions "qui [lui] sont imposées. Il y a eu un débat au sein du parti de la
couronne Royale, et en tant que son président, il a été de mon devoir de porter la parole du plus grand nombre. J'ai cependant fait clairement savoir que je n'étais pas d'accord avec cette politique [...], preuve s'il en faut que, contrairement à d'autres [Partis], nous n'imposons pas à nos membres une vision unique, nous sommes en démocratie, pas en oligarchie!". Longuement applaudis, les deux députés ont passé plus de 4 heures dans chacun des établissements, assistant notamment à une messe donnée en la chapelle de Notre-Dame de la résurrection, sans que nous ne puissions y assister. Rappelons que le député de Cazeneuve n'a jamais souhaité afficher clairement sa catholicité, affirmant dans nos tribunes il y a quelques mois que "cela relève du domaine privé".
Seul contre tous, il ne mâche pas ses mots
le député de Cazeneuve, dans une conférence de presse suivant la réunion qui s'est tenue entre les principaux responsables des établissements privés et lui, a précisé qu'en dehors du débat, "ce texte n'a pour seul but que de diviser dans des clivages politiques les Karnaziens. Ne pensez-vous pas que lorsque notre pays a une taux de chômage qui frôle les 30%, il y a d'autres sujets que celui de marginaliser une part de la population?". Par la suite, il est revenu sur les propos de son collègue le député Libé, disant que sa motion de rejet était inutile, puisque le texte pouvait simplement être amendée, le prenant à parti en plein hémicycle: "les propos du député Libé n'ont pas leur place au sein de la représentation nationale. Si le PLK considère que commettre des bassesses et passer par les attaques personnelles constitue un moyen d'expression au sein d'une démocratie, il serait peut-être temps que son parti lui rappelle qu'il a pour fonction de représenter ses administrés, pas tenir des propos de cour d'école".
Loin d'en rester là, le député Giraud a enchaîné: "par ailleurs, la proposition du député Libé frôle malheureusement l'absurde, il semble qu'il n'ai pas bien lu ni le projet de loi ni la motion de rejet préalable, car, comme le rappelait le député Récit, les bourses n'ont jamais étés remises en question par ledit projet. Comment voulez-vous que nous travaillons dans de bonnes conditions si des députés ne prennent même pas la peine de lire les projets qui leur sont soumis?" a-t-il conclu dans des éclats de rire.
Les parents d'élève de ces établissements ont tenus à rappeler qu'ils n'étaient "ni milliardaires, ni forcément cathliques, ou protestants, ou musulmans", et que ce projet de loi "allait beaucoup altérer les conditions de travail de nos enfants". L'ensemble des responsables religieux du pays ont écrit dans un communiqué que "ce projet de loi ne tendait qu'à aggraver les tensions existantes et stigmatiser une partie des Karnaziens". La réforme devrait toucher entre 13 et 17% des élèves en Karnazie. Une pétition devrait bientôt vois le jour pour condamner le texte.